Parlant de lui comme personne, il aborde une autodérision mégalo typique de la grande tradition de l’humour juif haut de gamme.
Il écrit en s’inspirant de son quotidien. C’est ainsi que nait plus tard son spectacle « Julien Santini s’amuse »inspiré de son vécu, mais surtout de ses déboires professionnels, artistiques et sentimentaux. Il bâtit un personnage nonchalant et maladroit, mais aussi attachant et singulier, à l’image d’un « loser magnifique » qui se dévoile avec élégance et finesse.
Avec 22 représentations, il décroche la plus longue durée de représentations pour un one man show à l’Espace Gerson, depuis 10 ans. Sa notoriété l’amène à se produire dans des festivals, dont le « E Teatrale » en 2015, où sa représentation emporte l’affection du public, tout comme au Festival des Lions du Rire.
En 2014, il obtient le prix de la presse de « Gerson fait son festival », mais aussi le prix « coup de cœur » du festival des arts burlesques de Saint Etienne. Il est aussi lauréat de l’édition Lyonnaise du printemps du rire de Toulouse.
En 2019, il gagne le prix du public au Festival Les Lions du rire à la Bourse du Travail de Lyon.
Petit à petit les médias le surnomment le « Woody Allen lyonnais », un signe de reconnaissance et une étiquette valorisante pour l’humoriste, aimant l’idée de faire de sa propre douleur quelque chose d’universel et de s’en moquer avec classe. Alors que toute la société glorifie la réussite, lui préfère la mettre en scène et en rire.